Colette Pioch, « Prénoms, mémoire de notre futur », p. 3-4.

« Que va apporter ce livre?

Tout d’abord, ce livre est un véritable outil de travail pour les professionnels en les aidant plus facilement à mettre en évidence certaines subtilités dans le fonctionnement inconscient du clan à travers le message inconscient des parents lorsqu’ils prénomment leur enfant. Pour les particuliers, de simples coïncidences peuvent aboutir à des prises de conscience en feuilletant les pages correspondant à leurs prénoms, à leur date de naissance, au saint du jour de leur naissance, au décès d’un aïeul ou d’un événement particulier. Voici quelque exemples démonstratifs.

Accident grave le 13 juillet, rattaché à saint Henri. « Ce dernier représentait un père symbolique pour moi car le mien était inexistant et très sévère. Mon oncle Henri est décédé il y a trois ans et je ne me suis pas encore remis de son départ. « Ce jour précis, il avait dû être en état d’inadvertance, préoccupé inconsciemment par ce décès dont le deuil n’était pas encore liquidé cette année-là.

Accident de poussette le 25 août chez un bébé de deux ans. Vous pourrez lire treize prénoms pour ce jour précis. Je les ai énoncés un à un à la mère et, au troisième, Joseph, une vive émotion est apparue. « Joseph était mon grand-père adoré et il est décédé quand j’avais dix ans à peine. » En étudiant la date de décès de Joseph, nous avons pu mettre en évidence un lien étroit avec la date de naissance du bébé: c’était tout simplement un petit gisant qui « prévenait », par cet accident, sa mère du deuil encore en activité chez elle.

Troubles du comportement chez Léa, une petite fille de sept ans. La sainte Léa peut se fêter le 22 mars et cette date correspond à un avortement difficile subit par la mère quelques années plus tôt. Ainsi, la petite Léa en gardait encore la mémoire. Cette simple prise de conscience de la mère a permis une libération rapide de sa fille.

Jérôme a de sérieux troubles de la vision. Jérôme est le saint patron des aveugles. Le petit Jérôme est directement relié à son grand-père dont le drame est représenté par la perte de la vision après avoir reçu un éclat d’obus pendant la dernière guerre.

Tous les psychogénéalogistes regorgent de ce type de dossiers. Certaines fois, ces constatations peuvent induire une prise de conscience salvatrice et libératrice comme si l’empreinte émotionnelle et le stress du clan, enregistrés à un moment donné au cours de l’histoire familiale et toujours enfermés dans l’inconscient familial, pouvaient enfin se dissoudre et s’évaporer. »

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