
Je m’appelle Mariana. Je suis originaire de Porto, Portugal, et je vis en Belgique depuis une vingtaine d’années. Je suis trois fois maman.
Lors d’une de mes vies antérieures (façon de dire), j’ai fait cinq ans de théologie au Campus adventiste du Salève et j’ai été épouse de Pasteur. Lors de ma vie d’après, j’ai rencontré la psychogénéalogie qui est devenue plus qu’une passion pour moi: elle est devenue une façon de vivre, d’organiser mon intériorité et mes perceptions de ce qui m’entoure.
J’ai rencontré la psychogénéalogie en juin 2018, au cours d’une conférence donnée par Laurence Sohy, à la Maison de l’écologie de Namur. Deux mois plus tard, je participais à son week-end de thérapie en groupe et ce fut pour moi le début d’une magnifique aventure que je ne cesserai d’embrasser! En décembre de la même année, j’entame alors une (super!) formation en psychogénéalogie à l’IBK, avec Agnès Paoli.
Ce blog, je l’ai créé pour partager mes sources ainsi que quelques lectures formatrices et édifiantes, tout en exprimant, par la même occasion, ma gratitude envers les auteurs qui me font découvrir la psychogénéalogie et l’exploration de l’inconscient.
Pourquoi avoir choisi comme nom « Sac-à-n’œufs »? C’est surtout pour mettre en avant le potentiel des crises, représenté par le jeu de mots entre « nœuds » et « oeufs ».
A ce propos, je vous laisse un petit conte, trouvé dans le livre « Métagénéalogie » d’Alexandro Jodorowsky et Marianne Costa:
« Le conte initiatique ci-dessous résume bien cette fonction essentielle de l’obstacle, posé sur notre chemin par la Conscience, Dieu ou la nature, pour nous permettre de nous fortifier et assurer notre croissance:
Un paysan reçoit la visite de son Dieu. Il s’agenouille devant lui et le remercie avec ferveur de lui avoir accordé le don de la vie. « Je te dois tout, mais cependant je veux te présenter mes condoléances: je travaille pour fertiliser mes terres et faire pousser le blé en abondance, et pourtant tu m’envoies des ouragans, des sécheresses, des oiseaux voraces, des souris, des pluies torrentielles, des épidémies. Ne pourrais-tu pas pour une fois m’éviter ces maux? » Le Dieu satisfait la prière du paysan. Après les semailles, nul ouragan ne soulève la terre; le climat reste favorable toute l’année, il pleut juste ce qu’il faut, aucune souris n’apparaît, ni le moindre oiseau, aucun insecte nuisible… Par manque d’obstacles à vaincre, affaiblies, les graines pourrissent dans leur bonne terre sans même germer. »
Bien à vous